Lors du dernier mois, j’ai rencontré beaucoup de voyageurs, cyclistes ou non, qui venaient d’Ouzbékistan. Que je le veuille ou non, j’ai écouté leur avis sur le pays, et arrivais malheureusement avec quelques préjugés. En tête des remarques :
- la chaleur. « C’est horrible, il fait trop chaud. Il faut se lever à 4h du matin pour rouler à la fraîche, stopper de 9h à 16h, et reprendre en fin d’après-midi. »
- l’hospitalité. « Les ouzbeks ne sont pas sympas. Ils sont trop habitués aux touristes. »
Après 2 jours dans le pays, j’ai balayé d’un revers de main ces avis qui ne me concernent pas. Mi-août entre Dushanbe et Samarcande, la chaleur est plus que supportable, et le vent venu du nord (toujours ce vent défavorable !) rafraîchi l’air.
Concernant l’accueil ouzbek, j’ai quelques doutes fondés sur ma maigre expérience avant d’arriver. Mes premiers contacts avec les ouzbeks se résument aux employés du consulat d’Almaty et aux douaniers (qui m’ont fait ouvrir tous mes sacs et ont même voulu regarder dans le cadre du vélo, à la recherche de drogue!). Pas la meilleure entrée en matière. Mais rapidement je vois que ce n’est pas représentatif. Des familles m’ouvrent leurs portes tous les soirs ou presque, des restaurateurs m’offrent le déjeuner, on me donne des pommes. Bref un des pays où les gens sont les plus accueillants.
Mon temps est compté en Ouzbékistan, seulement 12 jours et je suis forcée de refuser certaines invitations si je veux avancer un peu et visiter les villes anciennes de Samarcande et Bukhara.
Les photos sont ICI
Pas de vidéo cette fois 😉
AiWenJie à vélo 