La Turquie, carrefour entre Asie et Europe

Après mon passage en Iran, je suis contente de retrouver une relative tranquillité sur la route. Les routes sont larges et le trafic moins dense, il est bien plus agréable de rouler. Et tant mieux car j’ai des kilomètres à faire. Traverser la Turquie d’est en ouest en 4 semaines est un petit défi. Mais finalement, ça se fait plutôt bien et j’ai même le temps d’accepter les nombreuses invitations que j’ai pu recevoir. Car si les pays changent, l’hospitalité demeure. Que ce soit à l’Est, peuplé majoritairement de Kurdes et où je retrouve des similitudes avec les pays d’Asie centrale ou à l’Ouest où je retrouve des similitudes avec les pays occidentaux, l’accueil est toujours aussi chaleureux.

Comme pour la Thaïlande il y a quelques mois, je ne suis pas allée dans les régions les plus touristiques, exceptée la Cappadoce. Et comme pour la Thaïlande, je ne regrette pas mon parcours. Bien sûr des régions comme la côte de la mer noire (à revoir ICI) ou la côte méditerranéenne semblent jolies, mais les rencontres que j’ai faites de Van à Cesme, en passant par Mus, Usak ou Izmir le sont plus.

Chose inattendue, la Turquie c’est aussi l’occasion de pratiquer la langue de Goethe : à la fin d’une journée fatigante, je demande l’hospitalité à une jeune fille. Elle ne comprend pas vraiment ma demande mais son père arrive et il me parle en allemand. Karl-Otto, Theo et Mme Aubray, tout me revient à l’esprit, je suis sauvée ! Je passe la soirée et la nuit à l’abri.

La Turquie c’est aussi mes retrouvailles avec le basket, et ça fait du bien de retrouver le chemin des salles.

Place à l’Europe maintenant !

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